Sunday, November 04, 2012

Colonization of Khmer lands under the guise of subterfuges - Colonisation des terres khmères sous couvert de subterfuges

(Photo: Radio Free Asia)
Kith Chamroeun, November 2, 2012

Short reflection on the process of Khmer land colonization

La version française du texte est disponible plus bas

The so-called rental of Khmer peasants land by the Vietnamese in Koh Thom district is not an isolated case[1]. As mentioned in one of our articles[2], the colonization of Khmer peasants land under the guise of ‘rental’ is widespread in many Khmer villages. Most of this 'rental' is paid in Vietnamese currency, the Dong.

This colonization of Khmer lands under the guise of 'rental' is obviously a new strategy of land robbing needed for the demographic colonization operated by Hanoi since January 7, 1979. This form of land colonization offers an advantage to the settlers not to provoke popular uprisings because Khmer peasants receive in exchange a ‘financial income’ which, as we shall see in the following, is only a subterfuge.

Beyond the long-term effects that will lead to a final process of land colonization, the so-called rental is neither more nor less than a double theft of Cambodians property. This colonization is facilitated as much as it is always possible for Hanoi to print the Dong it needs to colonize Khmer lands. This money printing can be so easy that nobody can prevent them from printing their own currency as much as they need. The only constraint they have to bear is the cost of money printing. Even this cost may be covered by money accrued from the looting of Cambodia’s resources (economic and natural). The printing of Dong financed by the Cambodian resources is the first step in the process of stealing goods from Cambodia. The successive stages of Cambodian assets stealing can be described as follows.

Being paid in Dong, Khmer farmers will have to exchange these Dongs either in dollar or riel, the Cambodian national currency, with the Cambodian banking system. Monetary assets, dollar or riel, are the assets of Cambodia, accumulated from international aid or trade, fruit of Khmer peasants labour. But as everyone knows that Hanoi has control both on Cambodian politics through the Phnom Penh regime and the Cambodian economy through various means, the Cambodian banks can be easily constrained by political pressures not to claim from the Vietnamese banking system the exchange of Dongs in dollar or riel. Furthermore on the regional exchange marketplace, who would buy Dongs knowing that the dollar is the main currency used in almost all transactions? The Cambodian banks are forced to keep a currency that is finally just like junk bonds with no counterpart value. Without counterpart value, these Dongs become just a merely piece of paper that will find any place other than in a garbage can. And Khmer peasants dispossessed by subterfuge will be without land and condemned to wander in the streets and will live in the conditions of slavery in their own country.
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Colonisation des terres khmères sous couvert de subterfuges

Kith Chamroeun, 2 Novembre 2012

Brève réflexion sur le processus de colonisation des terres khmères

La soi-disant location des terres des paysans khmers par des Vietnamiens à Koh Thom n’est pas un cas isolé[3]. Comme évoqué dans un de nos articles[4], la colonisation des terres des paysans khmers sous couvert de ‘location’ se généralise dans beaucoup de villages khmers. La plupart de cette ‘location’ se paie en monnaie vietnamienne, le Dong.

Cette colonisation des terres khmères sous couvert de ‘location’ relève de toute évidence d’une nouvelle stratégie d’accaparement des terres nécessaires à la colonisation démographique opérée par Hanoi depuis le 7 janvier 1979. Cette forme de colonisation des terres offre clairement un avantage aux colonisateurs de ne pas provoquer de révoltes populaires parce que les paysans khmers touchent en contrepartie une ‘rente financière’ qui, comme on le verra dans la suite, n’est qu’un subterfuge.

Au-delà des effets à long terme qui conduiront à un processus de colonisation définitive des terres, cette soi-disant location n’est ni plus ni moins un double vol des biens des Cambodgiens. Cette colonisation sera d’autant facilitée qu’il est toujours possible à Hanoi d’émettre autant de Dong qu’ils ont besoin pour venir voler les terres khmères, et ce d’autant plus que personne ne serait en mesure de les empêcher d’émettre leur monnaie nationale. La seule contrainte qu’ils ont à subir c’est les coûts de l’impression des billets. Et encore, ces coûts peuvent être très bien couverts par le pillage des biens et ressources naturelles du Cambodge. L’émission des billets n’est qu’une première étape dans le processus du vol des biens du Cambodge. Les étapes successives du vol se déroulent de la manière qui suit.

Etant payés par des Dong, les paysans khmers vont devoir les échanger soit en dollar soit en riel, monnaie nationale cambodgienne, auprès du système bancaire cambodgien. Ces actifs monétaire, les dollars ou les riels, sont des biens du Cambodge issus des aides internationales ou des échanges commerciaux, fruits des labeurs des paysans khmers. Or comme tout le monde le sait que Hanoi détient un contrôle à la fois sur la politique cambodgienne via le régime de Phnom Penh et sur l’économie cambodgienne par de divers biais, les banques cambodgiennes peuvent être facilement contraintes par des pressions politiques de ne pas réclamer au système bancaire vietnamien l’échange de ces Dongs en dollars ou en riels. Et sur le marché des changes régional, qui voudrait acheter des Dongs sachant que le dollar est roi dans quasiment toutes les transactions ?

Donc la transformation de ces Dongs, détenus par les paysans khmers issus de la soi-disant location, en dollars ou en riels génère une sortie des comptes des banques cambodgiennes qui ne sera jamais compensée par une restitution en dollars ou en riels par les banques vietnamiennes. La boucle de vol des biens khmers est ainsi bouclée. Le premier vol des biens khmers passe par l’accaparement des terres des paysans khmers sous couvert de location payée en Dong, dont le coût d’émission est sûrement couvert par l’accaparement des biens économiques du Cambodge. Le deuxième vol est celui des actifs monétaires détenus par les banques cambodgiennes, dont les sorties ne seront pas équilibrées par une entrée de valeurs équivalentes en dollars ou en riels. Les banques cambodgiennes se retrouvent ainsi en possession d’un actif qui n’a aucune contrepartie en valeur. Au final ans contrepartie, ces Dongs ne sont ni plus ni moins que des bouts de papier sans valeur voués à être jetés à la poubelle. Et les paysans khmers ainsi dépossédés par subterfuges vont se retrouver sans terres, et seront condamnés à errer dans des rues et vivront dans des conditions d’esclavage dans leur propre pays.
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[1] Viet immigrants renting land in Koh Thom district :

[2] Chamroeun Kith : Le Cambodge face à un néocolonialisme multiforme, Londres avril 2012.

[3] Viet immigrants renting land in Koh Thom district :

[4] Chamroeun Kith : Le Cambodge face à un néocolonialisme multiforme, Londres avril 2012.

7 comments:

Anonymous said...

Go die racist.

Anonymous said...

Vietnamese rent the lands, produce food and sell them to Cambodians for profits, then use the profits to rent more lands and produce more food for Cambodians for greater profits, it is a win-win proposition for everyone involved.

Anonymous said...

Réponse à YOUN 2:43 AM

Personne n'a raciste que les YOUNS de Hanoi.Les Youns prennent nos terres et mer pour toujours au Kampuchea Krom et récemment, Hun Sen et son clan sont données des terres et mer Khmer au Youn. Quand les Khmères se défendent leur patrie, Les Youns nous accusent, les Khmères sont racistes!!! Si les Youns sont généreux, rendez nous notre terre du Kampuchea Krom au plus vite possible.

Anonymous said...

Il ya des millions de personnes vivant khmers au Sud-Vietnam. Ils sont heureux de vivre, personne ne doit menacer de les tuer. Nous voulons seulement la même chose en retour.

Anonymous said...

It's like deja vu all over again.
Each province will become just like prey nokor. Nice!

Anonymous said...

Réponse à 1:14 PM,

Les Yuons sont en train de nous exterminer silencieusement et minutieusement à petits feux.Les Youns interdisent tous les Khmères Kroms même pour apprendre leur maternelle et continuent pour toujours à tuer par tous les moyens, la raison pour laquelle on continue à se battre tant qu'il y a encore des Khmères sur terre au prix de notre vie. Les Youns ne sont pas invaincibles!!!

Peut-on parler de « racisme » lorsque :

1- les Tibétains dénoncent l’annexion du Tibet par la Chine et l’oppression chinoise?
2- le peuple du Timor oriental dénonçait l’ « indonéisation » de leur pays et la répression sanglante qui s’en suit?
3- Martin Luther King dénonçait la ségrégation pratiquée par les « Blancs » à l’égard des « personnes de couleur » ?
4- les Laotiens qui dénoncent la transformation du Laos par Hanoi en simple province vietnamienne ?

Anonymous said...

តាមការប្រកាសរបស់រដ្ដាភិបាលភ្នំពេញ អ្នកដែលជួលដីនោះមិនមែនយួនទេ គឺជា" ស្មែ៊ " សុទ្ធសាធ  បើមិនជឿឆែកកាតមើលទៅ ពួក
គេមានទាំងសិទ្ធិបោះស្នោតទៀតផង ។  ជំរាបបងប្អូនក្រៅនិងក្នុងស្រុក ដែលនៅឆ្ងាយពីទល់ដែន យួន-ស្មែ៊ ថា រដ្ឋាភិបាលយួនបាន និង
កំពុងតែបញ្ចុះបញ្ចូលគ្រួសារខ្មែរដែលនៅជាយដែន ឲចូលសញ្ជាតិយួន ដោយផ្តល់រង្វាន់ដល់សមាជិកគ្រួសារម្នាក់ៗ មួយមុឺនដុល្លាអាមេរិក
និង ផ្តល់កាតពិសេសអាចចេញចូលមណ្ឌលសុខភាពតាមជ្រើសរើស ដោយឥតគិតថ្លៃ ។ នេះជាក្បាច់វៀតណាមូបនីយកម្ម តាមទ្រង់ទ្រាយ
ថ្មី ព្រោះថាបើពូ " ក " ចូលសញ្ជាតិយួនហើយ ដី ភូមិដ្ឋានរបស់ពូ " ក " ក៏នឹងក្លាយជារបស់យួនដែរ  ។