By SOPHENG CHEANG Associated Press Writer
PHNOM PENH, Cambodia - The United Nations cultural agency said Wednesday that a former Khmer Rouge prison is on its way to becoming part of a global documentary archive for the role it has played in the country's tragic past.
The U.N. Educational, Scientific and Cultural Organization said it is working on the Cambodian government's application to get the notorious S-21 prison - now known as Tuol Sleng Genocide Museum - and its torture archives listed in the agency's Memory of the World program.
"While crimes against humanity have happened elsewhere in the world, nowhere have they reached the extremes of systematic and nationwide suffering by their own regime that were seen in Cambodia," UNESCO said in a statement Wednesday on its Web site.
"The S-21 archive has achieved iconic status internationally, representing the tragedy of the crimes that took place in Cambodia and has become one of the main images of the country," UNESCO said.
Of the 16,000 men, women and children who passed through the S-21 prison gates, only 14 are thought to have survived. An estimated 1.7 million people died as a result of the Khmer Rouge's radical policies from 1975 to 1979.
The museum's archive includes 4,186 confessions _ often falsely given by prisoners through torture _ 6,226 biographies of prisoners, 6,147 photographic prints and negatives of prisoners, demolished buildings, research activities, mass graves and remains of victims, UNESCO said.
The museum, formerly a high school in Cambodia's capital, Phnom Penh, was turned into a torture and interrogation center under the Khmer Rouge.
The prison was headed by Kaing Guek Eav, also known as Duch, who is currently being detained as he awaits trial by Cambodia's U.N.-assisted genocide tribunal.
Tan Theany, secretary-general of the Cambodian National Commission for UNESCO, said the government submitted an application Friday requesting international status for the museum.
She said the museum and atrocities committed there are "very important for everybody to remember" and for preventing such crimes from occurring again.
UNESCO said it established the Memory of the World Program in 1992 to respond to the growing awareness of the problems of preservation of, and access to, documentary heritage in various parts of the world.
Its guidelines state that the world's documentary heritage should be preserved, protected and made permanently accessible to the public.
The U.N. Educational, Scientific and Cultural Organization said it is working on the Cambodian government's application to get the notorious S-21 prison - now known as Tuol Sleng Genocide Museum - and its torture archives listed in the agency's Memory of the World program.
"While crimes against humanity have happened elsewhere in the world, nowhere have they reached the extremes of systematic and nationwide suffering by their own regime that were seen in Cambodia," UNESCO said in a statement Wednesday on its Web site.
"The S-21 archive has achieved iconic status internationally, representing the tragedy of the crimes that took place in Cambodia and has become one of the main images of the country," UNESCO said.
Of the 16,000 men, women and children who passed through the S-21 prison gates, only 14 are thought to have survived. An estimated 1.7 million people died as a result of the Khmer Rouge's radical policies from 1975 to 1979.
The museum's archive includes 4,186 confessions _ often falsely given by prisoners through torture _ 6,226 biographies of prisoners, 6,147 photographic prints and negatives of prisoners, demolished buildings, research activities, mass graves and remains of victims, UNESCO said.
The museum, formerly a high school in Cambodia's capital, Phnom Penh, was turned into a torture and interrogation center under the Khmer Rouge.
The prison was headed by Kaing Guek Eav, also known as Duch, who is currently being detained as he awaits trial by Cambodia's U.N.-assisted genocide tribunal.
Tan Theany, secretary-general of the Cambodian National Commission for UNESCO, said the government submitted an application Friday requesting international status for the museum.
She said the museum and atrocities committed there are "very important for everybody to remember" and for preventing such crimes from occurring again.
UNESCO said it established the Memory of the World Program in 1992 to respond to the growing awareness of the problems of preservation of, and access to, documentary heritage in various parts of the world.
Its guidelines state that the world's documentary heritage should be preserved, protected and made permanently accessible to the public.
5 comments:
Please read and translate in English this future problem encouraged by "YUON XEN"in our country.
http://ka-set.info/actualites/cultures-et-societe/cambodge-musulmane-voile-niqab-islam-cham-coranique-coran-080903.html
Communauté musulmane (1) : les prémices d'un islam puritain apparaissent au Cambodge
Par Chheang Bopha
03-09-2008
Kompong Som (Cambodge), le 12 juillet 2008. Adolescentes musulmanes étudiant à l'école coranique du village d'Ochrov
© Chheang Bopha
Certaines Cambodgiennes musulmanes se sont transformées au cours des dernières années en silhouettes fantomatiques, drapées dans de longues et larges robes noires, la tête ceinte d'un voile qui ne laisse apparaître que leurs yeux. Une tradition le plus souvent introduite dans des foyers sur les exhortations de membres de la communauté partis étudier dans des écoles coraniques, généralement basées dans la région, ou en pèlerinage dans les pays du Proche-Orient, et revenus avec une lecture rigoriste du Coran. Ces tenants d'un islam puritain ne représentent néanmoins qu'une minorité, quelque 2% d'une communauté musulmane forte de 500 000 âmes au Cambodge, selon Sos Kamry, le président du Haut conseil pour les affaires religieuses musulmanes. (Première partie)
Un attachement récent au port du niqab
A Takmau, à 15 km de la capitale du Cambodge Phnom Penh, le dôme d'une mosquée annonce la présence d'un village musulman, que les Cambodgiens qualifient abusivement de "cham". Dans la bourgade de Prek Tapouv, quelques adolescentes déambulent, à leur aise, tout de noir vêtues, n'offrant à la vue des autres que leur regard.
Profitant d'une averse, un groupe de femmes lavent à grandes eaux leur linge au bord de la route. Elles ne portent que le simple foulard islamique, clamant ne se séparer de leur niqab (vêtement couvrant tout le corps à l'exception des yeux) que pour effectuer les tâches ménagères. Par simple commodité.
Entendant leurs paroles, trois filles en niqab descendent de leur maison sur pilotis pour se joindre à la conversation. L'une d'elles, Fapridas, 18 ans, assure d'une voix douce ne jamais quitter sa tenue. A la puberté, elle a commencé à dissimuler ses cheveux sous un foulard avant de se couvrir complètement, de la tête aux pieds, avec une seule fente dans le vêtement laissée pour ses yeux de jais.
Cette élève brillante raconte avoir préféré abandonner ses études plutôt que se soumettre à l'interdiction de porter le voile en classe. "Dans ma famille, on respecte la religion strictement. Les filles ne sont pas autorisées à quitter la maison sans foulard ou niqab. Une fois adolescentes, nous ne devons pas montrer nos cheveux ni la moindre parcelle de notre peau, surtout pas devant les hommes, sans quoi on signe pour un mauvais karma dans notre prochaine vie !"
Fapridas assure n'avoir été forcée par personne à se conduire ainsi, précisant sur le ton d'une élève consciencieuse qui veut être exempte de tout reproche qu'elle est "simplement une musulmane pratiquante qui ne cherche pas à s'attirer les foudres d'Allah".
Regroupement des jeunes au sein d'une école coranique
Pour ne pas renoncer à ses sacro-saints principes qui l'obligent à se dérober au regard des autres, la jeune Fapridas est partie étudier dans une école coranique située dans la municipalité de Sihanoukville, dans le village d'Ochrov, le seul établissement de ce type dans tout le Cambodge, qui a ouvert ses portes en janvier 2001. Elle y a rejoint une centaine d'élèves, originaires des quatre coins du Cambodge. Là, le règlement intérieur leur impose de ne pas se découvrir.
Quand cette ribambelle d'ombres noires sort des murs de l'école Al Muhajirin, elle attire les sarcasmes des villageois alentours qui ont eu vite fait de leur trouver des sobriquets : "Ninja" ou encore "vampire". Des sarcasmes auxquels les jeunes filles restent sourdes.
Un changement de vie
Asmak, une Phnompenhoise de 20 ans, est scolarisée depuis trois ans à Al Muhajirin. Son bac en poche, elle a choisi de ne pas poursuivre ses études mais de se consacrer totalement à l'apprentissage de la religion. Rien pourtant ne prédestinait cette citadine autrefois branchée à troquer ses jeans contre un niqab.
"Je ne regrette rien. Quand je me suis rendue en pèlerinage en Arabie Saoudite, j'ai vu que les femmes là-bas portaient le niqab. Je suis heureuse de suivre aujourd'hui leur exemple, d'autant plus que le Coran dit que les femmes ne doivent pas exposer leur visage, leur peau. Au début, j'avoue, j'ai eu du mal à m'y faire mais je m'y suis maintenant habituée. Par moments, les beaux vêtements colorés que je portais avant me manquent mais je dois dépasser ces désirs", se discipline Asmak.
Ne pas attirer le regard des hommes
M. Zay Nuttin, le directeur de l'école Al Muhajirin, également président de l'Association Almuhajiria pour le développement de l'éducation chez les musulmans du Cambodge, présente un argumentaire bien rodé.
"La règle vestimentaire est destinée à prévenir les problèmes avant qu'ils ne surgissent, développe-t-il. Le port du niqab supprime tout désir chez les garçons qui regardent les filles. Plus elles se dissimulent derrière d'amples vêtements, plus elles sont à l'abri des provocations et harcèlements sexuels car ce sont les filles qui génèrent le désir chez l'homme ! Certains jugent ridicule cette pratique alors que partout dans le monde les filles suivent des modes dictées par des canons de beauté faisant la part belle aux tenues sexy. Regardez, dans notre société actuelle, les jeunes femmes se font violer, elles ont des relations sexuelles avant le mariage... Ce n'est pas bien. Et preuve que l'islam préserve davantage de ces dérives, il y a beaucoup moins de malades du sida chez les musulmans !"
Et le directeur de l'école de trancher, définitif : "Le port du niqab est un moyen efficace pour les filles de rester saines et sauves".
De la responsabilité des filles
Revenant sur les cas de viol, M. Zay Nuttin pointe un doigt accusateur vers les filles, tout autant coupables, selon lui, que leurs agresseurs. "On veut une loi qui condamne les auteurs de viols. Mais il faut se demander à qui la faute. Pour que justice soit rendue, il faudrait également condamner les filles qui attisent le désir des hommes en révélant leur beauté ! Elles doivent éviter d'être un objet de tentation", défend, péremptoire, le directeur.
Azimas, une élève originaire de la province de Kompong Chhnang, adhère totalement au discours du directeur. Pour elle aussi, l'islam tend à réduire la violence et protège davantage les filles de troubles causés par les hommes. "Les garçons sont comme les chats tandis que nous, les filles, nous sommes les poissons grillés qu'ils convoitent. Si on ne se couvre pas bien, le chat va nous manger. En négligeant son apparence physique et en ne se comportant pas avec décence, la fille peut susciter l'amour des garçons et elle écopera d'un mauvais karma. Je veux m'en préserver !
"Les filles, égales à des "pierres précieuses"
M. Zay Nuttin explique que l'islam accorde une grande valeur aux femmes, considérées avant tout comme des "mères", à la base de la vie humaine. "Notre religion veut les préserver car elles sont comme des pierres précieuses et ne pas leur réserver une mauvaise vie, qu'elles n'échouent pas, par exemple, dans la prostitution. Elles n'en perdent pas pour autant leur liberté quand elles portent le niqab. Dans l'intimité de leur maison, devant leur mari, elles peuvent s'habiller comme bon leur semble. Elles doivent juste s'abstenir de montrer leurs cheveux et leur peau, à part leurs mains et leurs pieds, aux hommes qui ne sont pas de leur famille. L'islam veut que la femme ne dévoile sa beauté qu'à son seul mari. On protège ainsi leur honneur."
La jeune Asmak, elle aussi, acquiesce aux propos de M. Zay Nuttin, soulignant que les musulmanes n'ont pas à travailler dur en dehors de chez elle, leurs maris ayant la responsabilité de les nourrir. "La liberté, pour nous, ce n'est pas pouvoir s'exposer aux hommes mais pouvoir suivre nos croyances et pratiques."
Ne pas avoir d'occupation professionnelle convient tout à fait à Asmak, fille d'une famille aisée, qui se dit prête à rester chez elle. "La femme ne doit pas se montrer aux hommes mais elle garde ses charmes pour son mari, pour qui elle se maquille et fait des efforts de toilette. Ce n'est donc pas injuste que son mari ait à travailler dur pour l'entretenir..."
La deuxième partie de cet article sera publiée jeudi 4 septembre
Evil Hun Xen wants our country disintegrated in YUON, SIAM and CHAM.
yes, this way, the genocide museum will forever be preserved just like any war museum all over the world. museum lover like myself can tour the place and learn the horror of the KR. it is a great idea. god bless cambodia.
Thanks CPP to introduce my lycee to the UNESCO, and I request all khmer and people around the world please include blood sucker CPP in the UNESCO also ,Hun Sen is the Khmer rouge,the leader of land grabbing ,the leader of the regime that disgust ,cheated on the bullets killed the oppositions party for it power so this regime deserve to preserve it in the present time.
We,thais,will oppose it to be listed as one of Unesco's as we did for Preah Vihear. it belongs to Thailand.haaa
Post a Comment