Who killed Hok Lundy?

Hok Lundy's crashed helicopter (Photo: Koh Santepheap newspapers)

Wednesday, June 17, 2009
Op-Ed by Leng Sovady
Distributed online

L'article en français se trouve à la fin du texte en anglais

Hok Lundy, the former number 1 of the Cambodian police, on the post since 1994, 58 years old and a 4 star general, died on November 9th, 2008 in a helicopter crash when he flew from Phnom Penh to his native province of Svay Rieng. The three other passengers of the aircraft were the deputy commander of the land army forces, Sok Sa Em, and the 2 pilots. All of them died.

Until now, the authorities (the Courts and the police) have not issued any outcome of the criminal investigation. Yet, Hok Lundy was the chief of the police. The government in power in Phnom Penh would apparently like to hush up the investigation held on this case.

After eyewitnesses, only Hok Lundy’s corpse, among 4, was torn to tiny pieces by the outburst. Before his funerals, doctors spent a long time sewing pieces scattered back on his corpse. The explosion of a bomb, put under Hok Lundy’s seat, caused the helicopter accident and the loss of a large part of the corpse. The man who caused the bomb attack, had certainly decided to eliminate him, considering the power of the bomb.

The investigation would have been easier to find out tracks of powder if the authorities had decided to see to it. On the contrary, the police and rumours led by the government in power put forward several hypotheses: lightning because Hok Lundy had phoned, a mistake in piloting, a rough weather, a technical problem. Or Hun Sen’s order, because Hok Lundy was a Vietnamese.
After reliable sources, it was Phnom Penh’s casino gangs’ work. Hok Lundy was a frequent visitor to the casinos. He had gambled away a lot (2 million dollars) but he didn’t want to repay the money the casinos lent to him.

The gangs would have interceded with Hun Sen to advise Hok Lundy to stop gambling. But he didn’t obey. The amount of 2 million dollars is not so important for the gangs, but they feared Hok Lundy’s revenge after his humiliation. Moreover, he had a stake in other casinos, in particular at Bavet – Svay Rieng.

Since Hok Lundy’s death, who was allied with Hun Sen by marriage of their children, racketeering on underground casinos fell into the clans of Chea Sim and Sar Kheng’s hands, respectively the party leader and the Home secretary. Hun Sen understood that his opposition benefitted from this providential present, and he ordered the closure of the underground casinos.

The authorities, doubtlessly knowing who caused this bomb attack, should have acted enough to stalk the murderers, but on the contrary, they remained speechless. This fact proves the gangs have taken over the economic system and the Cambodian political affairs.

Leng Sovady
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Qui a tué Hok Lundy ?

Hok Lundy, ancien numéro Un de la police cambodgienne - à ce poste depuis 1994 - âgé de 58 ans, et général quatre étoiles est mort depuis le 9 novembre 2008, dans un crash d'hélicoptère alors qu'il se rendait depuis Phnom Penh dans sa province natale de Svay Rieng. Les trois autres passagers de l'appareil, le commandant adjoint des forces armées terrestres Sok Sa Em et les deux pilotes – ont tous péri. Jusqu’à maintenant il n’y a pas de résultat d’enquête de la part de l’autorité judiciaire, ni policière, pourtant Hok Lundy était le patron de la police. Il semble que le pouvoir politique à Phnom-Penh voudrait étouffer l’enquête concernant cette affaire.

D’après des témoins oculaires, parmi les quatre corps sans vie, seul le corps de Hok Lundy était déchiqueté en petits morceaux par l’explosion. Avant ses funérailles, des médecins passaient beaucoup de temps à coudre des morceaux de son corps éparpillés, une grande partie est manquée par l’explosion. D’où l’accident de cet hélicoptère dû à l’explosion d’une bombe placée sous le siège de Hok Lundy. L’auteur de cet attentat avait certainement décidé de l’éliminer, vu la puissance de la bombe.

L’enquête aurait été facile pour retrouver les traces de poudre si les autorités avaient décidé de faire le nécessaire. Au contraire l’autorité policière et des rumeurs orchestrées par le pouvoir avançaient plusieurs hypothèses : la foudre parce que Hok Lundy avait téléphoné, l’erreur de pilotage, le mauvais temps, un problème technique. Ou bien l’ordre de Hun Sen, parce que Hok Lundy était vietnamien.

D’après des sources fiables, ce fut l’oeuvre des mafias des casinos à Phnom-Penh. Hok Lundy avait fréquenté souvent des casinos. Il avait perdu beaucoup d’argent (2 millions de dollars) mais il n’acceptait pas de rembourser, parce que pendant qu’il jouait, il n’avait pas avancé son propre argent, mais il avait emprunté celui des casinos.

Les mafias seraient intervenues auprès de Hun Sen pour qu’il conseille à Hok Lundy de s’arrêter de jouer. Mais il n’avait pas suivi ce conseil. La somme de 2 millions de dollars pour les mafias n’est pas importante, mais elles ont eu peur de la vengeance de Hok Lundy humilié. En outre il avait des intérêts dans d’autres casinos, en particulier à Bavet – Svay Rieng.

Depuis la disparition de Hok Lundy, allié de Hun Sen par mariage de leurs enfants, les rackets auprès des casinos clandestins sont tombés dans les mains du clan Chea Sim et Sar Kheng, respectivement président du Parti et ministre de l’Intérieur. Hun Sen a vu que ses adversaires bénéficiaient de cette manne, et il a ordonné de fermer les casinos clandestins.

Sans doute les autorités politiques savent qui sont les auteurs de cet attentat, et auraient dû s’agiter pour chercher ces criminels, mais au contraire elles sont restées muettes comme des carpes. Ce qui prouve qu’à Phnom-Penh les mafias ont la mainmise sur la vie économique et politique cambodgienne.

Leng Sovady