À qui de droit ...

Ki, je vous lis chaque jour, et je ramarque que vous êtes pas fort spirituellement; vous êtes touché par un dérangé comme Heng Soy; votre carapace est mince!! À chaque fois que vous lui répliquez, votre crédibilité diminue, et comme on dit, parlez plus d'une fois avec un dérangé mentalement, on devient comme lui.

Cher Monsieur/Madame,

Nous vous remercions de votre remarque. Pourtant, faut-il encore se rappeler qu’à force de rester silencieux, nous voilà où nous en sommes actuellement : c'est-à-dire une société où les jeunes ne savent même pas des crimes commis par les Khmers Rouges, une société où les jeunes sont endoctrinés à croire que nous avions été sauvés par les Viets alors que ceux-ci ont occupé notre patrie pendant plus d’une dizaine d’année, une société qui reste impassive alors que le pays est encore dirigé pas ces mêmes Khmers Rouges qui ont assassinés les siens. Mais bien sûr, nous savons parfaitement que ces Khmers Rouges sont des pauvres connards, des dérangés mentaux comme vous le dites si bien, des dépravés, alors bon, il ne faut pas nous abaisser à les répondre, n’est ce pas ? Laissons les faire ce qu’ils veulent, n’est ce pas ? Bien sûr, comme disait si bien le roi-père de son fils bien-aimé qui dut signer le traité de frontière supplémentaire avec les Viets : nous n’avons pas le choix !

Bon, et bien, voilà toutes ces conneries qui se passent à Phnom Penh, ces expulsions des pauvres de leurs demeures précaires sont faits par des dérangés mentaux, donc, il ne faut pas nous rabaisser à les répliquer car, à force de faire cela, nous allons finir par devenir comme eux. N’est ce pas vrai Monsieur/Madame ?

Voyez-vous, moi personnellement, je n’ai même plus de carapace. La mienne fut écrasée et détruite par les sbires des tyrans Khmers d’un régime à l’autre. En ce qui concerne mon état spirituel, j’avoue, non, je confesse, je ne suis pas fort du tout, cas à force d’étouffer mes sentiments, mon état d’esprit s’est éteint également.

J’ose espérer que vous comprendriez mon message. Au plaisir de vous relire, Monsieur/Madame, veuillez accepter l’expression de mes sentiments les plus sincères.

Tola Ek, pour KI-Media