Revue de troupes au palais royal de Phnom Penh, en 1947. Norodom Sihanouk, héritier des rois angkoriens, est monté sur le trône en avril 1941, à l'âge de 18 ans. La France, qui exerce son protectorat sur le Cambodge, l'avait désigné, jugeant que le jeune prince serait un allié souple.
En visite officielle à Paris, en juin 1946, avant sa rencontre avec le Président du conseil Félix Gouin
Rencontre, en 1952, avec Jean Letourneau, Haut-commissaire en IndochineDurant la guerre d'Indochine, à l'automne 1952, avec un officier français. Il dirige l'opération "Papillon"
Se révélant homme politique affûté, il tient tête à Paris et lance sa croisade pour l'indépendance du pays. Il l'obtiendra par voie diplomatique en novembre 1953, et c'est en Etat souverain que le Cambodge siège à la conférence de Genève de juillet 1954, qui met fin à la guerre d'Indochine. Le roi abidquera en faveur de son père en 1955, afin de tenir un rôle politique.
C'est en tant que chef d'Etat que Norodom Sihanouk rencontre le président John F. Kennedy, à New York, en septembre 1961. Affirmant la neutralité du Cambodge, il s'est fait, depuis 1956, l'un des défenseurs des pays non-alignés.
Il est accueilli en voyage officiel en France par de Gaulle en juin 1964. L'amitié tissée avec le général renforce les liens historiques, politiques et culturels existant entre la France et le Cambodge.
Le Cambodge reçoit à son tour le général de Gaulle en visite d'état, en septembre 1966. C'est au stade de Phnom Penh que ce dernier déclarera, faisant référence aux combats au Vietnam, qu'"il faut laisser les peuples disposer à leur façon de leur propre destin
Aux côtés de Mao Zedong, en mai 1970. Norodom Sihanouk a été destitué deux mois auparavant par le général Lon Nol, républicain et pro-américain. Il a été accueilli par la Chine où il va former un gouvernement en exil.
Allié aux rebelles Khmers rouges, Sihanouk se rend en avril 1973, avec son épouse, sur la partie du territoire qu'ils contrôlent. Il ignore encore tout de leur idéologie destructriceen septembre 1961. Affirmant la neutralité du Cambodge, il s'est fait, depuis 1956, l'un des défenseurs des pays Le dirigeant chinois Deng Xiaoping l'accompagne à l'aéroport de Pékin, en septembre 1975, pour son retour à Phnom Penh. Les Khmers rouges, qui ont pris le pouvoir le 17 avril, le retiendront prisonnier au palais -jusqu'à ce que le Premier ministre chinois Chou EnLai obtienne son retour en Chine, en 1979.
En décembre 1987 à l'Elysée, avec François Mitterrand, il réaffirme l'importance de ses liens avec la France
Les négociations pour la paix au Cambodge débutent à La Celle-Saint-Cloud, le 24 juillet 1989. Les accords de Paris aboutissent en octobre 1991. Ici avec Hun Sen, ancien Khmer rouge, nommé Premier ministre en 1979 par le pouvoir vietnamien, et Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères.
Rencontre à New York avec le président Bush, le 24 septembre 1991
Accueilli par une foule en liesse, Norodom Sihanouk revient à Phnom Penh le 14 novembre 1991, après 13 ans d'exil. Son parti, le Funcinpec, gagnera les élections législatives organisées par l'ONU en juillet 1993. Il remonte sur le trône peu après
Séjournant fréquemment en Chine, il est associé aux manifestations officielles. Ici, l'inauguration d'une exposition horticole dans la province du Yunnan, en mai 1999
Le roi a décidé de laisser le trône à son fils, Norodom Sihamoni, 51 ans, chorégraphe de formation et ambassadeur du Cambodge à l'Unesco. Les cérémonies du couronnement débutent le 29 octobre 2004
2 comments:
Nepotism from the gradle to three grave!
7;38pm
You are the slave of the elites of NWO/Illuminati.
Both sides are evils, but the anti-NWO/Illuminati may at least less deaths.
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