Monday, February 04, 2013

Greetings from Davos ... with a view from Opposition Leader Sam Rainsy

Sam Rainsy with Ron Kirk, United States Trade Representative (equivalent to Minister of Trade).
Bons baisers de Davos (2): Bohemian Rhapsody, Gangnam Style et Miss Indonésie


25/01/2013
lesInRock.com
Excerpt translated from French by KI-Media:

After the former French president left, it was the turn of Sam Rainsy, the leader of the main opposition party in Cambodia, to enjoy the panoramic view. Settled on the terrace of the hotel with his wife, Saumura, he gave his vision of the World Economic Forum. This is the first time he comes here. At first, he thought that this is "a hideout for the rich, and that it solely rules by money." "But, ultimately," he said, "this is not just business here. The human dimension is very present. It’s a place where men and women meet. And today more than ever, capitalism and democracy share common values: transparency, good governance, openness. Davos is a place where politicians and business leaders have the opportunity to talk to each others."
Hier, le Forum économique mondial entamait sa deuxième journée dans le calme. Enfin, jusqu’à ce que les Indonésiens foutent le feu avec un show dantesque pour promouvoir leur pays.

Début d’après-midi à Davos, les montagnes brillent. Le temps est sublime. Le funiculaire glisse lentement vers les sommets et la prise de hauteur dévoile la vallée de la Landwasser. La commune de Davos, nichée au cœur des montagnes, redevient – vue de haut – une simple et paisible station de ski. Au XIXe siècle, le village était connu pour ses sanotoriums : les tuberculeux aisés venaient profiter d’un micro-climat propice à la guérison.

Le funiculaire nous mène aujourd’hui vers le plus célèbre d’entre eux, le Schatzalp. C’est là que se déroule l’intrigue du chef-d’œuvre de Thomas Mann, La Montagne magique. Reconverti en hôtel-restaurant, l’endroit mythique accueille les évènements les plus prestigieux du Forum. Nicolas Sarkozy y a donné mercredi soir une conférence pour la banque britannique Barclays. La rumeur a couru dans tout Davos, mais la soirée, très select, était réservée aux clients de la banque et interdite aux journalistes.

Une forteresse gardée par plus de 3000 soldats

L’ancien président français reparti, c’est Sam Rainsy, chef du principal parti de l’opposition cambodgienne, qui profite aujourd’hui de la vue panoramique. Installé avec sa femme Saumura à la terrasse de l’hôtel, il livre sa vision du Forum économique mondial. C’est la première fois qu’il vient. Il craignait, au début, “le repaire de riches, uniquement régi par l’argent”. “Mais finalement”, assure-t-il, “il n’y pas que le business ici. La dimension humaine est très présente. Ce sont des hommes et des femmes qui se rencontrent. Et aujourd’hui plus qu’hier, le capitalisme et la démocratie partagent des valeurs : la transparence, la bonne gouvernance, l’ouverture. Davos est l’endroit où les représentants politiques et les chefs d’entreprise ont l’occasion de se parler.”


Illustration de ce type de rencontres informelles quelques heures plus tard. On croise à l’hôtel Belvédère, au détour d’un couloir, l’industriel Lakshmi Mittal et la directrice du FMI Christine Lagarde en grande conversation. La proximité physique avec de grands décideurs de ce monde, au début un peu impressionnante, devient habituelle à Davos. On les croise dans la rue, dans les navettes, dans les soirées. Ils se sentent à l’aise, en sécurité et ne s’encombrent généralement pas de gardes du corps. Ils savent que la ville est une forteresse gardée par plus de 3000 soldats suisses.

JP Morgan, le cocktail chic

18H30, l’heure de l’apéro. Ce soir, ça commence avec le cocktail organisé par la banque américaine JP Morgan. Après la crise financière de 2007, les banques ont fait profil bas à Davos. Mais cette année, back to business. JP Morgan (“djipi” pour les intimes) vient d’annoncer un bénéfice impressionnant pour 2012. Un bonne nouvelle qui vient contrebalancer le fiasco de l’affaire dite de “la baleine de Londres” : plus de 6 milliards perdus dans des spéculations hasardeuses et mal supervisées. Le big boss, Jamie Dimon (à qui la “Baleine” a quand même coûté la moitié de son bonus annuel, soit 10 million de dollars) trinque avec la crème de la crème des grands patrons. L’invité de prestige, Tony Blair, se tient près de l’entrée, juste à côté des vestiaires, histoire qu’on ne puisse pas le louper. Les petits fours sont pas mal, surtout celui qui associe ingénieusement langouste et caviar.

Davos à la playa

Mais s’il y avait un événement à ne pas rater hier soir, c’était le cocktail Indonésie. Parce que Tony Blair, c’est bien, mais Miss Indonésie 2011, c’est fun aussi. De l’avis général, niveau show, les Indonésiens ont assuré. Pour séduire les investisseurs, le plus grand archipel du monde a même tout donné. Bouffe locale, présence du ministre du commerce, ok, classique. Mais quand un orchestre d’instruments en bambous reprend Bohemian Rhapsody et La vie en rose, on se dit qu’il se passe quelque chose. Et on n’a encore rien vu. Un improbable groupe de rap local investit la scène avec un remix de Gangnam Style. Des danseurs et danseuses quasi à poil se joignent à la fête. L’ambiance est là, l’écrivain français Aurélien Bellanger se lance dans une danse endiablée, on s’amuse bien. Miss Indonésie se pavane au milieu des invités, tout le monde veut une photo.

Le silence se fait pour écouter une jeune femme jouer du violon. Sa tenue est superbe, son sourire parfait, mais en y regardant de plus près, elle tremble un peu et on se dit qu’elle est peut-être terrorisée. A la fin de sa prestation, une autre jeune femme vient lui poser quelques questions sur son amour de l’Indonésie. Bien entendu, elle adore son pays.

On passe au sérieux avec un discours du ministre du Commerce. Il est rejoint sur scène par le français Pascal Lamy, à la tête de l’OMC, et par le fondateur et président du Forum, le docteur Klaus Schwab, qui assure que l’Indonésie fait plus que jamais partie du club. Applaudissements nourris. Temps pour tous les artistes de se réunir sur scène pour un dernier show en commun. Tout le monde semble conquis, mais au cas où le message ne serait pas encore passé, ils concluent en riant : “Vous n’avez encore rien vu ! Si vous avez aimé cette soirée, venez en Indonésie !” En attendant les plages de Bali, les invités se dirigent vers de nouvelles soirées. Il neige.

Alexandre Comte

1 comment:

Anonymous said...

Prince Norodom Ranaridth and Mr Sam Rainsy betrayed Ex king Norodom Sihanouk at 1993 after win election.

Norodom Sihanouk supposed to be Prime Minister and lead the Cambodia but Norodom Ranaridth and Sam Rainsy betrayed Norodom Sihanouk from leading the country.

Mr Sam Rainsy must remember what had you done to your country and Norodom Sihanouk at 1993 election?

If Ex king Norodom Sihanouk was a leader after 1993 election, Cambodia will not be suffered as today.

Betrayal of Norodom Sihanouk are "Norodom Ranaridth and Mr Sam Rainsy after 1993 election"
Karma of Mr Sam Rainsy and Norodom Ranariddth, they are both serving their karma.