20 Septembre 2010
APPEL A LA SOLIDARITE PARLEMENTAIRE INTERNATIONALE
Je m’appelle Sam Rainsy. Je suis un député du Cambodge et le dirigeant de la deuxième force politique de mon pays.
Parce que je dirige une opposition critique à l’égard du gouvernement je suis persécuté par celui-ci et le parti au pouvoir qui est de type totalitaire malgré une récente façade démocratique.
En 1995, j’ai été expulsé inconstitutionnellement de l’Assemblée nationale, mais ai pu retrouver mon siège de député aux élections suivantes. J’ai échappé à plusieurs tentatives d’assassinat, comme une attaque à la grenade particulièrement meurtrière en 1997, mais environ quatre-vingts membres et sympathisants de mon parti ont été assassinés.
Le parti au pouvoir ne se contente pas d’attenter à ma vie ou de m’expulser de l’Assemblée nationale, il s’est aussi arrangé pour enlever mon immunité parlementaire par trois fois et pour me faire condamner à des peines de prison par deux fois dans un passé récent. Actuellement en exil en France, je m’attends à une troisième condamnation sous peu, cette fois-ci à une peine pouvant aller jusqu’à quinze ans de prison, pour des soi-disant crimes ou délits toujours sans fondement réel.
Mon seul crime tient au fait que j’ose imperturbablement dénoncer la corruption et les violations des droits de l’homme, et défendre les habitants du pays qui m’ont élu comme leur représentant.
En 2006, j’ai reçu le Prix pour la Liberté attribué par l’Internationale Libérale.
La stratégie du parti au pouvoir consiste à se servir de tribunaux aux ordres pour étouffer toutes les voix critiques.
Le 28 janvier 2009, au lendemain de ma dernière condamnation après un simulacre de justice, l’organisation internationale de droits de l’homme Human Rights Watch a issu un communiqué intitulé “Cambodge: Procès du dirigeant d’opposition Sam Rainsy : Une farce”, avec cette explication: “Cette condamnation reflète une persécution continue des voix critiques et un contrôle politique sur le pouvoir judiciaire”.
Dans un rapport du 17 juin 2010, le Prof. Surya Subedi, Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la situation des Droits de l’Homme au Cambodge, déplore des “interférences extérieures sur le travail de la justice”.
Dans une décision des 12-15 juillet 2010 de son Comité sur les Droits de l’Homme des Parlementaires, l’Union Interparlementaire “réaffirme que l’action judiciaire à l’encontre de Mr. [Sam] Rainsy est sans rapport avec le délit qu’on lui attribue”.
Un communiqué daté 14 septembre 2010 d’une coalition de 16 ONG de droits de l’homme précise: “Le gouvernement a utilisé les tribunaux pour réduire au silence les voix critiques à l’encontre de son action touchant la confiscation de terres, la corruption et les conflits frontaliers”. Autre précision: “Les accusations [contre Sam Rainsy et d’autres contestataires] sont de nature politique”.
Je fais appel à votre solidarité en tant que collègue parlementaire. Vous pourriez grandement m’aider en demandant au gouvernement de votre pays de faire pression sur les autorités étatiques du Cambodge, un pays dont la survie dépend de l’aide internationale, de sorte que je puisse reprendre mon travail de député dans des conditions acceptables et continuer à promouvoir la démocratie dans mon pays.
Je vous en remercie.
Sam Rainsy
samrainsysrp@gmail.com
Parce que je dirige une opposition critique à l’égard du gouvernement je suis persécuté par celui-ci et le parti au pouvoir qui est de type totalitaire malgré une récente façade démocratique.
En 1995, j’ai été expulsé inconstitutionnellement de l’Assemblée nationale, mais ai pu retrouver mon siège de député aux élections suivantes. J’ai échappé à plusieurs tentatives d’assassinat, comme une attaque à la grenade particulièrement meurtrière en 1997, mais environ quatre-vingts membres et sympathisants de mon parti ont été assassinés.
Le parti au pouvoir ne se contente pas d’attenter à ma vie ou de m’expulser de l’Assemblée nationale, il s’est aussi arrangé pour enlever mon immunité parlementaire par trois fois et pour me faire condamner à des peines de prison par deux fois dans un passé récent. Actuellement en exil en France, je m’attends à une troisième condamnation sous peu, cette fois-ci à une peine pouvant aller jusqu’à quinze ans de prison, pour des soi-disant crimes ou délits toujours sans fondement réel.
Mon seul crime tient au fait que j’ose imperturbablement dénoncer la corruption et les violations des droits de l’homme, et défendre les habitants du pays qui m’ont élu comme leur représentant.
En 2006, j’ai reçu le Prix pour la Liberté attribué par l’Internationale Libérale.
La stratégie du parti au pouvoir consiste à se servir de tribunaux aux ordres pour étouffer toutes les voix critiques.
Le 28 janvier 2009, au lendemain de ma dernière condamnation après un simulacre de justice, l’organisation internationale de droits de l’homme Human Rights Watch a issu un communiqué intitulé “Cambodge: Procès du dirigeant d’opposition Sam Rainsy : Une farce”, avec cette explication: “Cette condamnation reflète une persécution continue des voix critiques et un contrôle politique sur le pouvoir judiciaire”.
Dans un rapport du 17 juin 2010, le Prof. Surya Subedi, Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la situation des Droits de l’Homme au Cambodge, déplore des “interférences extérieures sur le travail de la justice”.
Dans une décision des 12-15 juillet 2010 de son Comité sur les Droits de l’Homme des Parlementaires, l’Union Interparlementaire “réaffirme que l’action judiciaire à l’encontre de Mr. [Sam] Rainsy est sans rapport avec le délit qu’on lui attribue”.
Un communiqué daté 14 septembre 2010 d’une coalition de 16 ONG de droits de l’homme précise: “Le gouvernement a utilisé les tribunaux pour réduire au silence les voix critiques à l’encontre de son action touchant la confiscation de terres, la corruption et les conflits frontaliers”. Autre précision: “Les accusations [contre Sam Rainsy et d’autres contestataires] sont de nature politique”.
Je fais appel à votre solidarité en tant que collègue parlementaire. Vous pourriez grandement m’aider en demandant au gouvernement de votre pays de faire pression sur les autorités étatiques du Cambodge, un pays dont la survie dépend de l’aide internationale, de sorte que je puisse reprendre mon travail de député dans des conditions acceptables et continuer à promouvoir la démocratie dans mon pays.
Je vous en remercie.
Sam Rainsy
samrainsysrp@gmail.com
5 comments:
It is a sign of desperation to go from specified friends to "unknown" friends.
Another apology is on the card, with a faint hope Hun Sen will accept it.
Kuoy Pichet
ហេតុអីបានជាលោកសមរង្ស៊ី មិនដែលត្រូវបាន
គេផ្ដល់រង្វាន់កិត្តិយស ដូចជាបណ្ឌិត ជាដើម?
Kuoy Pichet,
So what on earth do you want him to do?
Do you actually believe that he deserves to be tried in those unfair court?
What is your solution? Let us hear your wisdom and thought!
កាលពីអំឡុងឆ្នាំ១៩៧៥ បើសម រង្សីដែល កំពុង
ដេកយ៉ាងស្រណុកខសុខសប្បាយនៅប្រទេសបារាំង បានធ្វើនូវសេចក្តីអំពាវនាវយ៉ាងដូច្នេះដល់បរទេស
ដើម្បីជួយរំដោះប្រជាជនខ្មែរដែលកំពុងត្រូវរបបប៉ុលពតកាប់សម្លាប់យ៉ាងព្រៃផ្សៃនោះប្រហែលជាពេលនេះប្រជាជនខ្មែរដឹងគុណ សម រង្សីមិនតិចទេ។
i though sam rainsy was so perfect, why he stoped so low to ask the world for help with his failed campaign? i don't get it, mr. perfect? stop the bias on cambodia, ok!
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