Saturday, March 17, 2012

Surviving mass violence: Is there an obligation to remember and share? - Après avoir fui l’horreur: y a-t-il obligation de se souvenir, de partager?

En français en fin du texte anglais

Monday March 19
7 p.m. to 9 p.m.
Shift Space
1190, Saint Antoine Ouest (& de la Montagne)

An increasing number of initiatives aim to give voice to those affected by war, genocide, and other human rights violations. The resulting stories often include violence, suffering, brutality, and exile but also, hope, renewal, and resilience. For some individuals, the duty to remember motivates their storytelling. Others, however, hesitate or refuse to share their painful memories. In this context, what is the role of speech and of silence? Is speech necessarily a part of the healing process? Is silence always a refusal to share one’s memories? Over the course of the conversation, we will explore how we may go about sharing difficult life stories within our communities.

Guests:

Davith Bolin holds a master’s degree in communications from l’Université du Québec à Montréal. Since 2007, he has been actively involved in the Life Stories of Montrealers Displaced by War, Genocide, and other Human Rights Violations project of Concordia University. Davith has conducted more than thirty interviews with Montrealers from Cambodia.

Muy Len Pong was 15 years-old when the Khmer Rouge began their dictatorship in Cambodia. The regime resulted in the death of millions of people between 1975 and 1979. Muy Len arrived in Montreal in March 1981 and built a new life here. His participation in the Montreal Life Stories project is marked by an outstanding interview of 14 hours.

Moderator:

A passionate advocate of creative expression and self-created contentment, Isabelle Abdel-Sayed facilitates change through Self-Transformation Coaching. She draws immense joy from meaningful conversations, the “aha” moments that arise from them, and from connecting with others around what makes us whole.
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lundi le 19 mars
19 h à 21 h
Shift Space
1190, Saint Antoine Ouest (& de la Montagne)



De plus en plus d’initiatives visent à donner la parole à des personnes touchées par la guerre, le génocide ou d’autres violations des droits de la personne. Leurs récits sont faits de violence, de souffrance, d’exaction, d’exil, mais également d’espoir, de reconstruction et de résilience. Pour certains, le devoir de mémoire les amène à raconter leur histoire. Toutefois, d’autres hésitent ou refusent de partager leurs souvenirs douloureux. Quel est le rôle de la parole et du silence dans ce contexte? La parole fait-elle forcément partie d’un processus de « guérison »? Le silence est-il toujours un refus de transmission de la mémoire? Au cour de cette conversation, nous explorerons comment les difficiles histoires de vie peuvent etre partagés au sein de nos communautés.

Invités:

Davith Bolin est diplômé de la maîtrise en communications de l’Université du Québec à Montréal. Depuis 2007, il s’implique activement dans le projet Histoires de vie des Montréalais déplacés par la guerre, le génocide et autres violations des droits de la personne de l’Université Concordia. Il a réalisé plus d’une trentaine d’entrevues avec des Montréalais-es d’origine cambodgienne.

Muy Len Pong avait 15 ans lorsque les Khmers rouges instaurent leur dictature au Cambodge. Leur régime entraînera la mort de millions de personnes entre 1975 et 1979. Il arrive à Montréal en mars 1981 et réussit à reconstruire une nouvelle vie ici. Il a participé au projet Histoires de vie Montréal en donnant une inestimable entrevue d’une durée de 14 heures.

Modératrice:

Ardente défenseur de la créativité et de la satisfaction engendrée par soi, Isabelle Abdel-Sayed travaille à engendrer le changement grâce à l’autotransformation par le coaching. Elle retire une joie immense des conversations fructueuses, des moments de rires qui en découlent et des rapports avec ceux et celles qui nous entourent et font de nous un tout.

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